« La Fête des Vignerons peut-elle être une scène de crime ?
On retrouve dans ce roman commencé dans Ville en Fête et terminé dans le Nord de l’Allemagne cette cohésion exceptionnelle entre figurants, un engouement hors norme, une capitale éphémère, pour beaucoup le rôle d’une vie.
Le polar n'est pas qu'un genre. Ici, c'est même une fresque sociale.
L’ex-inspecteur Cordey et sa compagne Amanda mènent tambour battant une enquête sur deux disparitions dans les coulisses de l’arène.
C’est que… La Vie est éphémère… et… la Pause est terminée. »
Dans un cadre idyllique et à la surface d’un lac parfois dangereux, Disparue en Lavaux, édité par les Editions Mon Village, reprend le thème de la disparition.
Rappelons qu’elle est légale et n’implique pas qu’un cadavre sorte à chaque page du tiroir.
L’un des thèmes abordé est la récidive.
Suspense jusqu’à la dernière page.
"Via Jacobi, un ouvrage illustré de 170 pages tout récemment paru aux Editions de la Rive, est un témoignage. J’y décris des sites culturels et religieux, y dévoile des impressions, raconte l’histoire et fait parler des témoins d’hier et d’aujourd’hui. Le Chemin passe par des figures historiques comme Nicolas de Flüe ou Arnold von Winkelried et révèle des personnalités plus contemporaines comme la fille de Staline cachée à Fribourg ou la tombe de l’acteur Richard Burton. Des personnes croisées en chemin m’ont accompagné discrètement, comme cette patronne de bistrot qui ne lisait pas le Livre d’Or qu’elle tendait à ses clients, pour ne pas avoir à se pencher sur le passé. Tout est matière à message.
Je fournis aussi quelques adresses avec l’espoir que vous aussi, ami lecteur, vous vous mettiez en route."
Communiqué presse Le disparu de Lutry
La première idée était que ce que j’avais pu vivre ou expérimenter ne soit pas perdu et constitue en quelque sorte un trésor de guerre.
Ensuite, passionné par le lac et ses rives, j’ai éprouvé l’envie d’écrire des romans policiers où le personnage principal allait être un disparu. Il y a dans la notion du terme disparu un élément qui me plait : il ne revient pas, quelle qu’ait été la forme de sa disparition. On peut dès lors tout imaginer. D’où la suite ou la répétition des disparus.
Le disparu de Moratel était donc né. Le prochain est d’ailleurs en route. Le Léman est indissociable de mes écrits, et les ports qui l’entourent constituent des microcosmes qui ont leurs inconditionnels, leur cercle, leurs membres du Sauvetage, leurs différentes sociétés locales et leurs habitudes. On s’y salue et les habitués se refusent rarement un verre.
Ces deux romans ont été publiés dans le Courrier Lavaux-Oron, un hebdomadaire tirant à 10’000 exemplaires. Des commentaires me sont revenus aussitôt et j’ai repris dans le second ouvrage les personnages qu’on avait aimés dans le premier. Ils ont grandi et m’ont accompagné tout au long de la rédaction du livre.
On peut aussi lire ce roman comme une chronique. Les situations sont réelles et constitueraient d’excellentes annales lémaniques. J’ai assisté ou participé aux régates. La météo du jour et les résultats du Bol d’Or sont officiels. Les groupes musicaux décrits se sont produits aux festivals de la côte Est des Etats-Unis. J’étais spectateur à Paléo et figurant à la Fête des Vignerons de 1999. Le coup de canon au Corinthian Yacht Club de Marblehead appartient aussi à ma mémoire.
Dans ce dernier ouvrage, Le moteur n’est pas un personnage. Pour la première fois dans un roman, une série de voiliers lémaniques est érigée en héroïne. Il s’agit d’un fameux voilier, le Toucan, la fierté du Port-Noir à Cologny depuis plus de 40 ans. A ce propos, il peut être intéressant de noter que chaque voilier porte un numéro unique dans sa série. Le numéro 5 a disparu, lui aussi. Il réapparaît dans cet ouvrage, autrement. A son bord, le navigateur occupe, du Grand au Petit-Lac, la Police locale, la Brigade du lac, le Sauvetage, la Sûreté et son équivalente genevoise, sans oublier l’ex-inspecteur principal-adjoint Benjamin Cordey qui émerge de sa retraite, sa compagne Amanda
et leur ami fidèle, le vigneron Paul Parisod.
Le lac a ses profondeurs et les rives leurs mystères. Comme la vie finalement. Tous deux sont souvent flous. Alors que dire d’une quête vers un bonheur simple où tout s’embrouille ? Que dire aussi de ces itinéraires qui, comme la météo, se trompent et tissent une toile de malentendus ?
«Roman d’ambiance, presque un documentaire sur les Vaudois», a-t-on pu lire dans une critique, «une étude comportementale sur ces riverains bénis et leurs travers» dans une autre. J’ai aimé décrire les activités lacustres, le lever du coude cher à certains, situer dans un décor réel et des événements existants des protagonistes imaginaires. Pour quelques uns, l’histoire de cette disparition importe moins que la mise en scène de Vaudois plus vrais que nature, de gens qui partagent le verre de l’amitié avec cet amour inconditionnel du lac.
Ce qui m’a surtout intéressé, c’est le repérage, la visite des sites, des hôtels, des clubs nautiques, le souvenir lié à tel festival, à telle régate, creuser dans les habitudes locales, décrire un décor et le rendre vivant ou reconnaissable.
Plus profondément, la victime disparaît par suite d’une erreur. Tout s’enchaîne sur fond d’erreurs dûes à la multitude des malentendus. C’est l’histoire, aussi, de la difficulté de faire le juste choix. Et de la fuite qui permet de croire à la résolution des problèmes.
Si tel est le cas, j’en serais très honoré, et fier.
Christian Dick